MEFARE

Absence, maladie ou décès d’un parent, problèmes d’autorité, troubles psychologiques, phobies, échec scolaire, addictions aux écrans… tous les événements susceptibles d’impacter négativement la vie des jeunes constituent des motifs d’intégration en maisons d’enfants Faré. Situés à Sathonay (Rhône) et à La Roche- Guyon (Val-d’Oise), ces établissements gérés par l’Igesa offrent un accompagnement à la fois éducatif, psychologique, médical et social. Chaque enfant âgé de 6 à 21 ans bénéficie d'un projet individualisé défini en lien avec la famille selon ses besoins, ses potentialités et ses difficultés.

Laurence MARECHAL, directrice des maisons d’enfants de Sathonay et La Roche-Guyon, partage avec les différentes autorités la mission essentielle des Maisons d’Enfants dans l’accompagnement des familles des Armées.

  UNE MAISON DÉDIÉE À L’ÉPANOUISSEMENT DES JEUNES  

Lors de la visite de la maison de La Roche-Guyon, les participants ont pu découvrir les différents espaces de vie et d’apprentissage, ainsi que les méthodes éducatives mises en oeuvre pour accompagner les jeunes au quotidien.
Laurence Maréchal, directrice des maisons d’enfants Igesa, a rappelé dans son discours l’essence même de la mission des MeFaré : « Bien plus que de simples structures d’accueil, les domaines de La Roche-Guyon et de Sathonay sont de véritables lieux de vie à dimension familiale et sociale pour accompagner les enfants, adolescents, jeunes majeurs dans leurs cheminements vers l’épanouissement, l’autonomie et l’insertion sociale et professionnelle. »

 LE RÔLE FONDAMENTAL DES CTAS DANS L’ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES  

Cette journée a également permis de souligner la complémentarité des actions des Centres Territoriaux d’Action Sociale (CTAS) et des missions des MeFaré pour offrir aux familles militaires un soutien global et durable.
Les CTAS, en charge de l’action sociale au profit des militaires et de leurs familles, jouent un rôle crucial en tant que relais de proximité. Grâce à leur implantation territoriale et à leur connaissance fine des situations familiales locales, les CTAS sont souvent les premiers à identifier les familles pouvant bénéficier des services offerts par les MeFaré.

  DES ATELIERS DE RÉFLEXION AUTOUR DES CAS CONCRETS  

Après la visite des locaux, la journée s’est poursuivie avec un atelier de réflexion, conduit par le sous-directeur chargé du service de l’ASA Serge PINSON et son équipe, accompagné de la directrice du Plan Famille 2, S. Audrey DUBOIS, et du directeur général de l’Igesa, Hugues de LA GIRAUDIÈRE.
Cet atelier a offert aux différents acteurs du dispositif Mefaré une occasion privilégiée d’échanger en direct pour identifier leur rôle, leur champ d’intervention, ainsi que les différentes parties prenantes.
Les discussions ont permis de créer les conditions d’une action concertée entre les directeurs des ressources humaines des Armées, les représentants des CTAS et les équipes des MeFaré, dans un objectif commun : agir au bénéfice des enfants et des familles.
Une journée riche en discussions, qui a mis en lumière l’importance d’une coopération structurée et d’un dialogue renforcé pour garantir un accompagnement adapté des enfants de familles militaires en difficulté.

Proches de la réalité des familles militaires, les directeurs des ressources humaines des Armées et les représentants territoriaux de l’Action Sociale sont particulièrement impliqués dans ce dispositif qui renforce la solidarité de la communauté de défense.